Un toit vert pour votre maison

Un toit vert pour votre maison
Lutter contre la pollution et le bruit de la ville tout en économisant de l’énergie, c’est possible : il suffit de verdir sa toiture. Les toits verts fleurissent, au Québec. Pourquoi pas le vôtre ?

Lutter contre la pollution et le bruit de la ville tout en économisant de l’énergie, c’est possible : il suffit de verdir sa toiture. Les toits verts fleurissent, au Québec. Pourquoi pas le vôtre ?

Un toit vert, c’est quoi ?

Appelé aussi toiture végétale ou végétalisée, il est intégré à la structure du toit. Il comporte généralement plusieurs couches superposées :

  • La structure du toit munie d’un isolant
  • Une membrane imperméable
  • Un système d’évacuation de l’eau de pluie
  • Un tissu spécial contenant les racines et le sol
  • La terre et les plantes

Il existe différents types de toits verts, adaptés à presque tous les types de toitures. Les plus communs sont les toits verts intensifs, sur lesquels on peut marcher, se détendre ou profiter de son potager aérien. Ils sont cependant plus lourds et nécessitent de l’entretien, contrairement aux toits verts extensifs, qui ne disposent généralement pas d’un accès, mais demandent moins d’entretien.

Des avantages pour les propriétaires…

  • Une toiture végétale permet en général d’augmenter l’espérance de vie de la toiture et des murs de la maison, car la terre protège des rayons et de la chaleur du soleil.
  • En été comme en hiver, le toit végétal joue le rôle d’isolant. Cela limite donc la consommation d’énergie nécessaire pour chauffer ou climatiser l’intérieur.
  • Un toit vert bien entretenu offre une meilleure protection contre les incendies.
  • La terre joue aussi un rôle d’isolant phonique et permet de baisser le volume sonore de près de 40 décibels.
  • Certains systèmes de toits verts permettent de récupérer l’eau de pluie et de la filtrer pour l’utiliser dans la maison, réduisant de fait la consommation d’eau potable.

… Et pour la planète !

Les toits verts limitent le ruissellement de l’eau de pluie et l’apparition d’îlots de chaleur dans les villes tout en améliorant la qualité de l’air. En plus, ils embellissent le paysage tout en offrant un nouvel habitat à la faune et à la flore locales.

Des inconvénients aussi

  • L’investissement requis est conséquent d’après le site Écohabitation. Ce prix comprend la pose d’une membrane et d’un système d’évacuation et de rétention d’humidité, la mise en place du terreau et l’achat de végétaux. La durée de vie d’un toit végétal varie en fonction du type choisi et de l’entretien qui y est apporté.
  • Votre assureur est quant à lui en droit d’exiger une certification provenant d’un architecte ou d’un ingénieur. De plus, il est probable qu’il faudra également aménager un accès au toit, voire mettre en place un renforcement de la structure du toit pour supporter le poids conséquent du toit végétal.
  • Malgré son dynamisme, le marché des toits verts reste limité. L’expertise des entrepreneurs en la matière est donc encore rare et les prix, élevés.

Quelques ressources

Construire un toit végétal est un projet qui peut s’avérer complexe. Même s’il est possible d’en réaliser soi-même certaines parties ou d’en coordonner la construction, il vaut mieux s’informer auprès de professionnels, comme le Centre d’écologie urbaine de Montréal ou la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) pour se procurer informations, guides et formations sur le sujet.

Ce projet vous intéresse ? Nous vous suggérons de consulter la page Construction de toitures végétalisées du site de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Sur cette page, vous trouverez également le guide Critères techniques visant la construction de toits végétalisés — PDF (3,2 Mo).